L’évolution des rythmes scolaires à Bailly sous le signe de la concertation
Le décret Blanquer publié le 27 juin 2017 permet – par dérogation – de revenir à la semaine de 4 jours dans les écoles maternelle et élémentaire à compter de l’année scolaire 2017/2018. Pour de nombreuses communes, le délai était jugé trop court pour modifier le cap dès cette rentrée. L’esprit du texte ne forçait en aucune façon les communes à revenir à la semaine de 4 jours mais seulement à leur permettre de le faire, si toutefois un consensus local se dégageait.
Claude Jamati, Maire de Bailly et Jacques Alexis, Maire-adjoint « enfance, éducation et jeunesse », affichaient ainsi clairement – dès le 29 mai dernier – la position de la commune auprès de l’Inspection académique.
« La prochaine rentrée étant déjà préparée (budgets engagés, conventions passées avec les intervenants en charge des TAP, fonctionnement du Centre de loisirs le mercredi, organisation de la vie familiale et professionnelle des parents), une remise en cause de l’organisation de la semaine en un délai aussi court et sans connaître l’étendue d’une réforme en cours (pouvant être élargie non seulement à l’organisation de la semaine mais aussi à celle de l’année scolaire), n’aurait pas été raisonnable. C’est pourquoi nous resterons sur la base de 4,5 jours sur l’année 2017-2018. »
A compter de cette rentrée qui s’est bien déroulée avec une fréquentation significative des petits Baillacois aux ateliers périscolaires, l’heure est cependant à la mise en œuvre d’une réelle concertation. Celle-ci est engagée avec tous les acteurs du système éducatif – enseignants, inspecteur académique de circonscription, parents d’élèves, associations locales, élus et services communaux– et ce dans la perspective d’une éventuelle évolution garantissant l’intérêt de l’enfant. La réflexion engagée reposera à la fois sur une évaluation des trois dernières années organisées autour des 4,5 jours mais également sur l’appréciation des ateliers périscolaires délivrés par les associations communales et les animateurs recrutés par la commune. La réorganisation des temps périscolaire devra s’accompagner d’une réflexion en profondeur sur celle de l’année scolaire, tenant toutefois compte des moyens financiers alloués par l’Etat aux communes sur les prochains exercices.