UN PROTOCOLE « VIGILANCE ÉQUIDÉS » DANS LES YVELINES

UN PROTOCOLE « VIGILANCE ÉQUIDÉS » DANS LES YVELINES

Le monde équestre et la gendarmerie des Yvelines continuent de se mobiliser dans la lutte contre les mutilations faites aux équidés. Ils ont récemment signé un protocole de prévention « Vigilance équidés ».

Les mutilations d’équidés ont, depuis plusieurs mois, perturbé le quotidien des écuries et des propriétaires : angoisses, rondes de nuit, incompréhension… Pour autant, les forces de l’ordre ne baissent pas les bras.

En septembre, une convention nationale avait été signée entre les forces de l’ordre et les acteurs du monde équestre, afin d’aider à prévenir les attaques.

Ce 30 décembre 2020, un protocole « vigilance équidés », faisant suite à cette convention a été signé dans les Yvelines, dans les écuries du poste à cheval de Saint-Nom-la-Bretèche. Il met sur le papier un partenariat entre la filière équestre et la gendarmerie.

CRÉER DES LIENS ENTRE PROFESSIONNELS ET FORCES DE L’ORDRE

Afin de « renforcer la sécurisation par la gendarmerie du monde des équidés », l’objectif principal de ce protocole est de « créer des synergies avec les propriétaires de centres équestres et haras », explique l’adjudant-chef Jean-Jacques Le Gloanec.

Pour fluidifier les échanges d’informations, quinze référents-équitants civils, se sont portés volontaires sur tout le département. Le rôle sera de faire remonter à la gendarmerie toute information utile dans la lutte contre les mutilations des équidés. Ainsi, les cavaliers, propriétaires, gérants de structures n’auront qu’à se rapprocher de leur référent le plus proche. D’autres points pourraient aussi être au cœur du dispositif. On peut penser aux agressions au sein de centres équestres ou encore pour faire remonter des cas de maltraitance animale.

Dans les Yvelines, on compte environ 15 000 chevaux et 800 propriétaires. Il s’agit du premier département équestre de la région. En plus de la présence des référents-équitants, un guide sera envoyé aux différentes structures afin « de s’auto-diagnostiquer et d’identifier des points de vulnérabilité », expliquait le colonel Sylvain Tortellier. C’est un nouveau pas en avant dans la lutte contre les mutilations. Les Yvelines seront peut-être suivies par de nouveaux départements dans la création d’un protocole similaire.