Adopter la bonne posture avec les chiropracteurs mobilisés du 14 au 19 octobre 2019 !

Adopter la bonne posture avec les chiropracteurs mobilisés du 14 au 19 octobre 2019 !

Nous passons une partie conséquente de notre temps éveillé assis, debout ou en marchant.

Être attentif à sa posture, à se tenir droit plutôt que voûté, permet de ménager la santé de la colonne vertébrale.

A tout âge, sans en avoir conscience, des gestes et postures inadaptés peuvent provoquer des douleurs.

Comprendre les causes de vos douleurs, suivre quelques règles simples et améliorer sa posture, sont les premiers pas vers le mieux-être.

Ce sera la thématique de la prochaine campagne de sensibilisation et d’information de l’Association Française de Chiropraxie. A l’occasion de la journée mondiale de la colonne
vertébrale du 16 octobre prochain, les chiropracteurs offriront, du 14 au 19 octobre sur rendez-vous, un bilan vertébral et postural.

Ce bilan chiropratique offert par les chiropracteurs de l’Association Française de Chiropraxie dans les cabinets la semaine du lundi 14 au samedi 19 octobre, permettra de détecter des
troubles neuromusculosquelettiques, d’en identifier les causes et de délivrer des conseils de nature à prévenir et apaiser les douleurs. Lors de ces rendez-vous, les chiropracteurs pourront également proposer un plan de traitement.

Il suffit de contacter le praticien le plus proche pour prendre rendez-vous. Trouvez un chiropracteur : www.chiropraxie.com

Stéphanie HEBBEN chiropracteur
8 allée des Platanes
78870 Bailly
06 38 68 74 33
https://www.chiropraxie-bailly.fr/

La Journée mondiale de la colonne vertébrale, le 16 octobre, est une campagne de sensibilisation et d’information, portée au niveau international par les instances de représentation des chiropracteurs, à des fins de prévention des troubles musculo-squelettiques. L’édition 2019 sera appuyée par une campagne digitale sur la nécessaire compréhension des causes des douleurs pour accéder au mieux-être.


LES REPERCUSSIONS SOUS-ESTIMEES DES MAUVAISES POSTURES SUR L’HARMONIE DU RACHIS

Certaines positions sont véritablement néfastes pour la santé de notre dos et, plus généralement, pour notre bien-être.

Les activités domestiques (repassage, vaisselle, jardinage, bricolage…) sont en première ligne et donnent lieu à des postures souvent inappropriées pour le dos et les articulations. Pour exemple, passer l’aspirateur, notamment, peut contraindre à se pencher, à s’étirer et à adopter des positions inconfortables.

Les milieux professionnels ne sont pas épargnés, avec les gestes répétés au travail ; Plus particulièrement, le travail de bureau : une station assise prolongée, la manipulation de la
souris et du clavier, un écran au mauvais niveau.

Outre les traumatismes physiques dus à la pratique de sport ou d’une activité professionnelle physiquement éprouvante, ou encore psychologiques comme le stress, les mauvaises positions que l’on adopte tous les jours sans y prendre garde peuvent porter atteinte au fonctionnement de la colonne vertébrale et peuvent être responsables de douleurs chroniques parfois handicapantes.

Les mauvaises postures peuvent aussi aggraver une déformation de la colonne vertébrale existante comme la scoliose ou la cyphose, et causer un déséquilibre de la colonne vertébrale.

Ces gestes et postures nocives pour la santé du dos et des articulations peuvent être à l’origine de troubles musculo-squelettiques, des TMS qui touchent surtout les muscles, les tendons et les nerfs, au niveau des membres supérieurs et, moins fréquemment, des membres inférieurs.

Ces troubles se manifestent par une douleur et une gêne fonctionnelle au niveau de l’articulation atteinte.

  • A noter : Se tenir la tête penchée, sur un smartphone par exemple, diminue les fonctions respiratoires. C’est ce que nous apprend une étude coréenne conduite auprès de trente trois jeunes adultes (Kim MS et al. 2017)

DANS LA PLUPART DES CAS, LES DOULEURS SONT PROVOQUEES PAR DES MAUVAISES POSTURES ET DES MOUVEMENTS INAPPROPRIES REPETES, ET LA CHIROPRAXIE CONTRIBUE A LES APAISER.

Pour soulager le mal de dos, les troubles musculo-squelettiques et corriger les dysfonctions de l’appareil locomoteur, le chiropracteur se sert de ses mains et n’a pas recours aux traitements médicamenteux. Le praticien s’adapte au patient et dispose de plusieurs techniques, pouvant être aidées d’instruments spécifiques adaptés à la problématique du patient.

Les techniques du chiropracteur reposent principalement sur les actes de manipulation vertébrale et de mobilisation des articulations.

La manipulation chiropratique est une manœuvre unique, brève et sèche exercée au niveau d’une articulation afin de lui permettre de retrouver sa mobilité. Elle a pour but l’amélioration
de la fonction et/ou la diminution de la douleur ressentie.

Lorsqu’une articulation ne bouge pas comme elle le devrait, la prise en charge chiropratique contribue à redonner de la mobilité à l’articulation.

La chiropraxie apporte ainsi une réponse naturelle, non médicamenteuse, aux douleurs liées aux dysfonctions vertébrales, chroniques, aigües ou référées, ainsi qu’aux TMS. Médecine
manuelle de référence pour les soins du dos et des articulations, la chiropraxie a pour objet la détection et le traitement des dysfonctionnements du squelette et de ses conséquences,
notamment au niveau de la colonne vertébrale et des membres. Au-delà des manipulations vertébrales, les soins chiropratiques englobent une large variété de techniques incluant les
mobilisations des articulations et des conseils posturaux (comment s’asseoir, marcher… pour limiter les tensions). Les chiropracteurs ont vocation à travailler en complémentarité avec d’autres professionnels de santé tels que chirurgiens orthopédistes, médecins spécialisés en traumatologie, médecins du sport, pédicures-podologues, kinésithérapeutes ou médecins spécialistes de la douleur.

Audrey Yargui, chiropracteur et Vice-Présidente de l’Association Française de Chiropraxie rappelle 3 façons de se faire mal au dos :

  1. La position maintenue (penché en avant, mal assis, mal couché…) qui entraîne des tensions sourdes et récurrentes au niveau des muscles paravertébraux (encadrant la colonne vertébrale) sollicités de manière continue au cours de la journée, par surcharge sur les articulations, les ligaments et les disques intervertébraux ; Ce qui favorise l’augmentation de la raideur du dos.
  2. La mobilisation rapide du dos, ou faux mouvement, c’est-à-dire un mouvement non
    harmonieux, brusque voire forcé (marche ratée, attraper sa serviette en sortant de la douche, charger le coffre avec les valises….). Parfois, on ne ressent que la tension musculaire et la sensation de déplacement du dos.
  3. Les mouvements répétés et le port de charges, qui augmentent le risque si la technique de portage est mauvaise. Ils augmentent la pression sur le disque et peuvent entraîner l’apparition d’une hernie discale et de troubles musculo-squelettiques (TMS)… et, par conséquent, forcer à l’arrêt de l’activité professionnelle.

PASSAGE EN REVUE DES CONSEILS SUR LES BONNES POSTURES A ADOPTER DANS LA VIE QUOTIDIENNE

  • « Je dors » : La meilleure position de sommeil est la position « fœtale » sur le côté car elle respecte les courbures naturelles de votre colonne vertébrale. Si vous ne parvenez pas à dormir convenablement sur le côté, sachez que la position allongée sur le dos est préférable à la position ventrale qui induit énormément de tension que ce soit sur la région cervicale ou la région lombaire.
  • « Au bureau, devant mon ordinateur » : Assurez-vous que votre écran soit juste en face de vous, que le siège soit réglé suffisamment haut de manière à ce que vos avant-bras reposent naturellement sur le plan de travail et que la nuque puisse reposer contre l’appui tête de votre siège.
  • « Je m’habille » : Comme pour chaque activité du quotidien, prenez le temps nécessaire. Evitez de jouer les contorsionnistes en équilibre sur un pied lorsque vous enfilez votre pantalon. De la même façon, préférez les pulls avec une ouverture suffisante pour passer votre tête. Ces petits conseils sont anodins mais si les mauvais gestes se répètent chaque jour, ils peuvent être source de douleur vertébrale sur le long terme.
  • « Je suis enceinte » : Attention au choix des chaussures. La prise de poids entraîne déjà une bascule vers l’avant de votre centre de gravité, les tensions musculaires sur la
    colonne lombaire sont alors exacerbées. Le port de talon trop haut accentuera encore ces tensions. La nuit, faites attention à votre position de sommeil, les articulations du bassin sont plus laxes en fin de grossesse, aussi, n’hésitez pas à utiliser un coussin d’allaitement afin d’être calé et de dormir comme un bébé.
  • « Je porte mon enfant » : Adaptez votre mode de portage en fonction de l’âge de votre enfant. (Écharpe les premiers mois puis le porte bébé), ce qui permet de protéger votre dos en répartissant les charges mais également celui de votre enfant. Dans les bras, alternez les côtés afin de ne pas solliciter toujours le même côté.
  • « Je passe l’aspirateur » : faites une fente avant afin d’éviter de vous pencher en avant et ainsi créer des tensions au niveau de vos lombaires.
  • « Je voyage en avion » : Utilisez un coussin dorsal. Caler un coussin derrière votre dos peut réduire le risque de tensions, de lombalgie ou de blessures. Il doit être placé entre votre cage thoracique et votre taille.
  • « En voiture » : Si votre véhicule en est pourvu, n’hésitez pas à modifier la courbure du réglage de la zone lombaire, bien arrondie, elle permet de diminuer les tensions sur le bas du dos lors de vos longs trajets.

LES CHIROPRACTEURS ET LA CHIROPRAXIE EN FRANCE

Les 1100 chiropracteurs sont enregistrés auprès des Agences Régionales de Santé comme tous les autres professionnels de la santé. La chiropraxie, dont l’exercice de professionnel de la santé a été légalisé par la loi du 4 mars 2002 dite “loi Kouchner” est reconnue dans de nombreux pays par les autorités scientifiques et sanitaires (OMS, INSERM, NIH, NICE). La profession a été encadrée et réglementée dès 2011 par des textes visés tant par la HAS, le CNOM et le HCPS.

Le chiropracteur possède le statut de thérapeute indépendant, depuis la loi Kouchner de 2002.

Le patient est libre de consulter un chiropracteur sans avis médical pour 2 raisons :

  1. Les tarifs ne sont remboursés par la Sécurité Sociale, il n’y a donc pas besoin de prescriptions d’actes par un médecin.
  2. La pratique est jugée sûre et très peu accidentogène. Les chiropracteurs observent des règles éthiques et déontologiques qui garantissent aux patients fiabilité et sécurité des soins. L’efficacité de la chiropraxie et son apport à la prise en charge des pathologies musculo-squelettiques sont démontrés par de nombreuses études et publications (JAMA, BMJ, The Lancet…).

Les chiropracteurs sont les seuls thérapeutes non-médecins habilités à pratiquer des manipulations vertébrales en première intention, c’est-à-dire sans avis médical préalable.
Les études de chiropraxie sont exclusivement des études spécifiques de cycle long : temps complet, BAC +5, basées sur une norme internationale et enseignées en France dans une école agréée par le ministère de la santé.

Il s’agit du seul mode d’enseignement d’une profession de la santé standardisée officiellement dans le monde entier. En France, 4960 heures de cours sont prévues, soit 300 crédits universitaires ECTS.

Les élèves reçoivent un enseignement général proche de celui des étudiants en médecine, en partie dispensé par des docteurs en médecine, des chiropracteurs, des universitaires et des docteurs en recherche (PhD). La formation intègre également une formation pratique clinique encadrée de 1350 heures incluant 300 consultations complètes et validées en centre de soin interne à l’école.

La formation s’accompagne d’un apprentissage sur le terrain grâce à des stages obligatoires en centre hospitalier public ou privé.

Plus d’informations : http://www.chiropraxie.com/