Intervention de Monsieur le Maire au Conseil Municipal du 12 Avril 2023 au sujet de l’aménagement de la place du marché
Un constat à partager…
Nos installations actuelles sont vétustes et mal entretenues depuis de nombreuses années !
Notre obligation est donc de remettre aux normes les infrastructures de notre marché.
C’est également s’inscrire dans une démarche éco responsable :
• effectuer la refonte du système électrique,
• assurer un meilleur traitement des eaux usées,
• mieux traiter les déchets du marché,
• repenser l’utilisation du local technique,
• remplacer l’enrobé du parvis par un sol perméable…
Pourquoi un projet global ?
En plus des travaux de réhabilitation, la commune envisage un projet global avec une halle ouverte.
Le centre commercial dont nous disposons aujourd’hui et que vous connaissez, reste limité pour un nombre de commerçants insuffisant dans Bailly.
Utilisons la place du marché au service de l’attractivité économique et événementielle.
Pourquoi ne pas envisager d’autres types de marché ? Cette halle pourrait être ouverte à l’artisanat, aux acteurs du terroir et producteurs locaux, ou encore à l’horticulture…
C’est aussi l’occasion de valoriser la buvette du marché, qui pourrait être complétée par des corners de dégustation animés par nos commerçants eux-mêmes. EGS, notre délégataire, avec son réseau, y travaille déjà tout en empruntant les pratiques déjà mises en place sur d’autres marchés.
Subventions… ou pas
Jusqu’à présent, le point majeur était l’obtention de subventions, c’est chose faite puisque le Département et la Région nous ont notifié les subventions attendues à hauteur d’1 M€ au titre du développement économique, issue de leurs compétences respectives.
Cela signifie que sans l’implantation d’une halle, il n’y a pas de subventions.
Avec un coût estimé entre 500 k€ et 600 k€ à charge de la commune, nous vous confirmons qu’aucun effort supplémentaire ne sera demandé aux Baillacois.
Dans ces conditions, comment peut-on encore s’opposer à un projet modulaire et évolutif.
À propos de la concertation
Des controverses au sujet du manque de communication et de visibilité persistent.
Nous avons beaucoup échangé, peut-être trop tôt, pour bien expliquer la démarche et la nécessité de réaliser cette infrastructure. Il a fallu mettre ce projet sur les rails dans les meilleures conditions, à savoir : désigner un AMO architecte, élaborer plusieurs scénarii avec les études correspondantes, estimer les coûts et le planning, élaborer le cahier des charges pour la consultation des entreprises candidates et obtenir enfin l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France…
Nous sommes au marché chaque samedi en relation permanente avec nos administrés. Je mentionnerais un seul exemple qui prouve notre proximité avec la population : La résidence des Pastorales limitrophe de la place du marché, par la voix de sa présidente, m’a fait part de son inquiétude au sujet de l’accès au parking client par la rue communale du marché jusqu’alors empruntée par tous les résidents. En conséquence, le plan d’aménagement fera l’objet d’une modification.
En outre, nous travaillons avec les commerçants de la commission du marché, récemment élus qui sont convaincus du bien-fondé de ce projet, tout en en ayant conscience des contraintes qu’imposera la période de construction.
De nombreux Baillacois sont favorables à cet aménagement et précisent que bien d’autres communes avoisinantes disposent de leur halle de marché, comme Bois d’Arcy ou Fontenay-le-Fleury, même si notre projet reste plus modeste.
Je ne souhaite pas que notre clientèle parte vers d’autres communes.
Une fois les résultats de l’appel d’offre des marchés de travaux obtenus, nous présenterons à la population l’ensemble du projet, lors d’une réunion publique qui se tiendra à la fin du mois de mai.
Madame Roche, à l’initiative d’un collectif, sera de nouveau reçue en complément d’une première rencontre qui s’est tenue en février dernier.
Rappelons que les deux premières années de la mandature ont été consacrées d’abord à la pandémie COVID, à l’arrivée du tram-train et la gestion des nuisances sonores, puis depuis septembre dernier à l’inflation.
Malgré ce contexte difficile, nos projets démarrent enfin en cette année 2023.